Actualité

Du 13 au 15 janvier 2017, le Théâtre des Champs-Elysées accueille à nouveau le ballet «La Chauve-Souris» de Roland PETIT. Présenté en 1979, année de sa création, par les Ballets de Marseille, il y a déjà 38 ans, cette reprise nous est offerte par le Ballet de l’Opéra de Rome, dirigé depuis le printemps 2016 par l’ex-Etoile de l’Opéra de Paris, Eleonora ABBAGNATO, laquelle a souhaité rendre hommage à celui qu’elle considère comme son mentor, Roland PETIT. Ce ballet en deux actes revisite l’opérette éponyme de Johann STRAUSS, dont il conserve la musique et la trame narrative. L’histoire se concentre sur Bella et Johann, un couple bourgeois dont le mari volage, pour séduire, se métamorphose en chauve-souris la nuit. Aidé par son ami Ulrich, Bella entreprend de reconquérir son mari en se métamorphosant en femme fatale. Par ce stratagème, Bella parvient à séduire la chauve-souris et à lui couper les ailes, pour que Johann devienne un mari soumis et que l’ordre revienne dans son foyer. Dans la représentation à laquelle j’ai assisté, Bella et Johann étaient interprétés par Iana SALENKO (photo) et Marian WALTER, tous les deux Etoiles invitées du Ballet de l’Opéra de Berlin. Iana, qui a la lourde responsabilité de faire revivre le rôle créé pour Zizi JEANMAIRE, est une Bella remarquable, à la fois piquante et expressive, tout en proposant une admirable technique douée de sensualité. Marian développe une technique aérienne, tout en se montrant sombre et mystérieux, pour incarner une étonnante chauve-souris. Ulrich était interprété par un excellent Marco MARANGIO, soliste du Ballet de l’Opéra de Rome, danseur très expressif possédant une technique d’une grande vivacité. La chorégraphie a été remontée par Luigi BONINO, créateur du rôle d’Ulrich et assistant de Roland PETIT, et tous les rôles, de corps de ballet à solistes, ont parfaitement été interprétés. Au final, cette «Chauve-Souris» offre un moment agréable, avec des danseurs enjoués, tout en nous permettant de découvrir le Ballet de l’Opéra de Rome, qui vient rendre hommage à un des plus grands chorégraphes français disparu en 2011 et dont les œuvres, peu présentées sur Paris ces dernières années, nous manquent terriblement. (Article Patrick HERRERA)

15. janv., 2017

135

Commentaires

28.11 | 05:58

Comment dire que la relative difficulté technique d'un art,quelqu'il soit, en r...

27.03 | 17:18

Pour le programme court, Yuzuru a patiné sur 'Otonal' de Raul di Blasio.

24.03 | 13:19

hello, quelqu'un peut il me dire le titre de la musique pour le programme de...

16.05 | 11:56

Un spectacle de qualité avec une programmation harmonieuse entre les...