Education et Transmission

Les 21 et 22 janvier 2015, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (C.N.S.M.D.P.) a proposé de découvrir «Ce qui est à l’Œuvre», une nouvelle rencontre avec ses élèves du cursus Danse, afin d’aborder deux étapes essentielles du travail de danseur : la transmission du répertoire, apprentissage de l’œuvre de l’autre, et les ateliers chorégraphiques, expression de l’œuvre qui est en soi. Dans la partie consacrée au répertoire, les élèves Classiques de DNSP3 ont tout d’abord montré des extraits de l’Acte III de «La Belle au bois dormant» (photo du haut) d’après Marius PETIPA, dans la version de Bronislava NIJINSKA pour les Ballets Russes de DIAGHILEV (1921). Excellent exercice de technique classique, où sont également abordés le travail avec partenaire, ainsi que la coordination et la rigueur des ensembles. Puis, Jean-Guillaume BART, ex-Etoile du Ballet de l’Opéra National de Paris et actuel professeur au CNSMDP, a dirigé une présentation instructive et éclairante de George BALANCHINE et de son style Néoclassique, à travers des extraits de son «Divertimento n°15» (1956), sur la musique éponyme de Wolfgang Amadeus MOZART, où les élèves ont offerts quelques beaux moments au public. Anecdote intéressante : Christa CHARMOLU, ex-Sujet de l’Opéra National de Paris et également professeur au CNSMDP, avait participé à l’entrée au répertoire de «Divertimento n°15» à l’Opéra National de Paris (1978) ; c’est George BALANCHINE lui-même qui lui avait enseigné les pas et c’est cet héritage qu’elle a transmis aux élèves … En deuxième partie de soirée, les élèves à majorité Contemporains mettaient en pratique le langage chorégraphique dans des créations nées de leur imagination. Les dix pièces présentées avaient chacune leur personnalité et, si j’ai été moins sensible aux œuvres d’un phrasé très répétitif et à celles qui développaient un dialogue avec l’absurde, j’ai en revanche bien apprécié le duo «Elle adore le noir …» de et avec Lucie VERBRUGGHE et Nathan GRACIA, où l’échange entre les interprètes était perceptible, mais aussi la structure de «Bad weeds !» de Vincent DUPUY pour sept danseuses (voir photo du milieu) ou celle de «Durant la guerre» de Nathan GRACIA pour sept danseuses et deux danseurs (photo du bas). Le dernier ouvrage chorégraphique s’intitulait «Hommage» et faisait écho à la violente réalité qui avait secoué Paris tout juste deux semaines auparavant : il s’agissait d’un hommage sobre, mais explicite, aux victimes de l’attentat perpétré contre la rédaction de l’hebdomadaire Charlie Hebdo … une minute de silence suspendue dans le temps et lourde de sens … La liberté d’expression, c’est l’âme de la création et, sans son âme, l’artiste meurt. Tous les artistes sont ‘Charlie’. (Article Patrick HERRERA)

26. févr., 2015

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PATRICK HERRERA 26.03.2015 18:42

Merci pour votre remarque. Je vais corriger son nom dans mon article.

sophie 26.03.2015 14:31

Il s'agit de Nathan GRACIA

Commentaires

28.11 | 05:58

Comment dire que la relative difficulté technique d'un art,quelqu'il soit, en r...

27.03 | 17:18

Pour le programme court, Yuzuru a patiné sur 'Otonal' de Raul di Blasio.

24.03 | 13:19

hello, quelqu'un peut il me dire le titre de la musique pour le programme de...

16.05 | 11:56

Un spectacle de qualité avec une programmation harmonieuse entre les...